10 MARS 2015 – autonet.ca – Marie-Andrée Ayotte
Nous avons misé sur un duel pour amateurs de conduite sportive et de voitures compactes. Il en résulte un choix déchirant, qui, au final, se trouve à être très personnel.
Première réalité qui saute aux yeux, le rouage intégral symétrique de série chez Subaru. La Mazda3 profite pour sa part de roues motrices avant. En termes de différence majeure : le décollage se fait plus rapidement avec la Subaru Impreza, sur neige, glace ou bitume.
Une autre réalité que tout néophyte qui sait compter pourra remarquer; le coût plus élevé de l’Impreza. Un rouage intégral, ce n’est pas donné! Dès l’entrée de gamme, pour une voiture (presque) équivalente, il faut s’attendre à 5000 dollars de plus pour la Subaru. Lorsqu’on remonte un peu dans l’échelle des finitions, on pourra voir que la Mazda3 GT a un prix qui recoupe un peu plus celui de l’Impreza Limited. Œil pour œil, 25 995$ pour 26 895$.
En matière de ronron de moteur, on se retrouve avec des véhicules équivalents, à quelques chevaux-vapeur près. La Mazda3 GS offre 155 chevaux et 150 livres-pied de couple, L’Impreza : 148 chevaux et 145 livres-pied. À ce chapitre, on compare des pommes avec des pommes.
Confort et confiance, la Subaru Impreza
De son côté, Subaru vise les gens qui bougent. On fait prévaloir la marque auprès des sportifs et philanthropes en commanditant IronMan et le programme Vert la guérison, du golf féminin pour amasser des fonds pour la cause du cancer du sein.
La Subaru Impreza est donc une sportive assagie. La direction est plus molle; légèrement surassistée. La suspension est plus confortable grâce à un débattement ample. Même les sièges sont plus coussinés.
Et il y a, bien sûr, le légendaire rouage intégral. Il faut dire qu’il est de série sur tous les modèles du constructeur (sauf la BR-Z). Une carte de visite qui promet la paix d’esprit été comme hiver. Mais surtout en hiver.
Deux boîtes de vitesses sont offertes : manuelle à cinq rapports ou CVT (avec ou sans palettes de changement de vitesse). La transmission à variation continue fait un travail excellent au chapitre des CVT. Si d’autres constructeurs vous ont échaudé avec ce type de boîte, celle-ci peut tout faire pardonner. Sa programmation réduit les temps morts à bas régime et n’hurle pas à 8000 tours/minute lors d’accélérations soutenues.
Au final, on se retrouve avec une voiture à tenue de route sportive avec la Mazda3 et une berline compacte prête à affronter la neige avec la Subaru Impreza.